Contactez Captain_Misson
Je me définis comme un homme avec l'enthousiasme de mes 20 ans et les pieds sur terre de mon âge. Je suis généreux, attentionné, mais aussi exigeant. Mon principe est de ne jamais exiger, ou de faire ce que je ne m'exige pas à moi-même ou que je n'aimerais que l'on me fasse. Je reste simple, pas snob ; les plaisirs de la nature ou de la présence d'un être aimé me comble entièrement. Je suis aussi motivé par des sujets très éclectiques, comme l'art, les spectacles vivants, la critique sociale, les sujets touchant à l'environnement et l'écologie. Je n'aime pas les étiquettes, qui réduisent et simplifient toujours ce qu ‘elles essaient de généraliser. L'argent n'a jamais été un moteur dans ma vie et je ne suis pas "un homme responsable" comme dans la chanson de Jacques Dutronc et pour continuer dans un début de play-list, je ne fantasme pas non plus sur "le nombril de la femme d'un agent" de la chanson de Georges Brassens. Chère Madame qui avez pris le temps de lire jusqu'ici, je voudrais vous offrir ces paroles d'une autre chanson de Georges Brassens : Ayant avecques lui toujours fait bon ménage J'eusse aimé célébrer sans être inconvenant Tendre corps féminin ton plus bel apanage Que tous ceux qui l'ont vu disent hallucinant. Ceût été mon ultime chant mon chant du cygne Mon dernier billet doux mon message d'adieu Or malheureusement les mots qui le désignent Le disputent à l'exécrable à l'odieux. C'est la grande pitié de la langue française C'est son talon d'Achille et c'est son déshonneur De n'offrir que des mots entachés de bassesse A cette incomparable instrument de bonheur. Alors que tant de fleurs ont des noms poétiques Tendre corps féminin c'est fort malencontreux Que la fleur la plus douce la plus érotique Et la plus enivrante en ait de plus scabreux. Mais le pire de tous est un petit vocable De trois lettres pas plus familier coutumier Il est inexplicable il est irrévocable Honte à celui-là qui l'employa le premier Honte à celui-là qui par dépit par gageure Dota de même terme en son fiel venimeux Ce grand ami de l'homme et la cinglante injure Celui-là c'est probable en était un fameux. Misogyne à coup sûr asexué sans doute Au charmes de Vénus absolument rétif Etait ce bougre qui toute honte bue toute Fit ce rapprochement d'ailleurs intempestif. La malpeste soit de cette homonymie C'est injuste madame et c'est désobligeant Que ce morceau de roi de votre anatomie Porte le même nom qu'une foule de gens. Fasse le ciel qu'un jour, dans un trait de génie Un poète inspiré que Pégase soutient Donne en effaçant d'un coup des siècles d'avanie A cette vraie merveille un joli nom chrétien En attendant madame il semblerait dommage Et vos adorateurs en seraient tous peinés D'aller perdre de vue que pour lui rendre hommage Il est d'autre moyen et que je les connais Et que je les connais. Voici aussi une vision du monde que je partage : La vie s'écoule, la vie s'enfuit Les jours défilent au pas de l'ennui Parti des rouges, parti des gris Nos révolutions sont trahies Le travail tue, le travail paie Le temps s'achète au supermarché Le temps payé ne revient plus La jeunesse meurt de temps perdu Les yeux faits pour l'amour d'aimer Sont le reflet d'un monde d'objets. Sans rêve et sans réalité Aux images nous sommes condamnés Les fusillés, les affamés Viennent vers nous du fond du passé Rien n'a changé mais tout commence Et va mûrir dans la violence Brûlez, repaires de curés, Nids de marchands, de policiers Au vent qui sème la tempête Se récoltent les jours de fête Les fusils sur nous dirigés Contre les chefs vont se retourner Plus de dirigeants, plus d'État Pour profiter de nos combats |